- Tous ces trucs de courses c'est important pour elle... Faut du cran pour faire ce qu'elle fait, tous ces entraînements, tous les jours, sans arrêt... ... Et pour quel résultat? Pour qu'une bande d'ivrognes se servent de ton savoir-faire comme toile de fond pour de pathétiques parades amoureuses? Ils se fichent pas mal de ton rêve. Ils veulent juste qu'il se passe un événement bruyant pour pas avoir à parler...

- Est-ce toujours de Jane dont nous sommes en train de parler?...

Les personnages paradoxaux sont tellement intéressants. Lorsqu’un personnage exerce une activité qui contraste beaucoup avec sa personnalité, il en résulte presque automatiquement une curiosité, une intrigue qui peut aller jusqu’à la fascination. Le cerveau est toujours à la recherche de sens, alors devant les personnages paradoxaux, il génère une vision plutôt originale qui peut être, par son caractère inédit, plutôt agréable et divertissante. 
 

Arsène Lupin (Roman, début XXième siècle)
Monocle, chapeau haut de forme, canne et gants blancs, Arsène Lupin est un gentleman distingué au charisme ravageur. On lui pardonne sa modestie parfois douteuse, car son côté genteman est quant à lui parfaitement authentique. Arsène Lupin est un maître cambrioleur, qui a véritablement élevé son métier au rang d’Art. Il vole la haute société comme les passants dans la rue, les musées et les coffres-forts. Ses aventures sont comme des romans policiers, dans un angle différent. Il est, selon son créateur Maurice Leblanc, un composé bizarre d’intelligence et de perversion, d’immoralité et de générosité.
 

Lieutenant Columbo (Téléfilm, dernier tiers du XXième siècle)

Un caractère niais, démarche incertaine, vieille bagnole, éternel imperméable défraîchie… Apparemment naïf, maladroit et bon enfant bien que tenace et obstiné, il attire ainsi soit la sympathie, soit l’agacement. Et pourtant! Le lieutenant Columbo cache une perspicacité extraordinaire basée sur sa nature curieuse, son sens de l’observation et sa tendance à se buter sur de petits détails.   
 

Dr House (Télésérie, début XXIième siècle)

Imaginez un médecin rebelle aux méthodes pas toujours orthodoxes, qui se fout complètement des patients et de l’éthique professionnelle. Dr House est un médecin méprisant et méprisable, refusant de voir les patients et n’étant clairement intéressé que par les énigmes médicales. Est-ce pour cette raison qu’il est extrêmement compétent, d’une perspicacité déroutante aux limites de la clairvoyance?

 

Gentleman cambrioleur, détective simplet, médecin misanthrope… Si vous ajoutez à cela la touche de fiction indispensable, vous obtenez une source inépuisable d’inspiration pour tout un tas de scénarios! Alors si vous cherchez à créer un personnage, pourquoi ne pas essayer de trouver une bonne combinaison d’activité et de caractère paradoxale.

Le B-52 soulage et accompagne les soirs d'hivers frileux...

C'est un shooter élégant, raffiné et sensuel, qui ne se boit qu'avec modération.

Avec délicatesse et le dos d'une cuillère, verser successivement une part de liqueur de café (Tia Maria), une part de Crème Irlandaise (Baileys) et finir avec une part de liqueur d'orange (il faut presqu'absolument du Grand Marnier).

Si désiré, faire flamber quelques secondes pour un drink plus doux.

Certains y plongent une paille et l'aspirent "par le bas"...

- Je rentrais chez moi en sortant de l’école, et je l’ai trouvé par terre tel qu’il est là… J’ai vu quelque chose qui bougeait à l’intérieur. Alors je me suis agenouillé pour regarder de plus près. Il y avait un papillon qui essayait de sortir, mais il ne pouvait pas. Alors je me suis baissé et j’ai ouvert le cocon, et là il est sorti, il est parti dans les airs, il s’est envolé! Mais dans la seconde qui a suivi, il est tombé sur le sol… mort…

- Mort? Pourquoi il est mort?

- J’ai interrompu son voyage… Nous avons tous des cocons. C’est notre combat pour nous libérer qui nous accomplit et nous donne la force de voler...
 

Si quelqu'un t'a fait du mal, ne cherches pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt, tu verras passer son cadavre.

(Lao Tseu)